Au-delà de l’idée que dans notre culture occidentale la maladie est une fatalité, une défaite, une chute, Michel Odoul apporte un éclairage novateur essentiel sur les origines de la maladie et de celles de la guérison. D’après lui, la maladie n’est pas due au hasard mais elle est la conséquence, et en même temps la manifestation, d’une fragilisation des terrains physique et psychique.
Michel Odoul décrit les raisons de cette fragilisation qui sont nombreuses et finissent par dégrader ce corps qui n’a d’autre issue que la maladie pour évacuer et s’exprimer. Les processus de la maladie et ceux de la guérison ont des structures identiques.
Il nous propose de comprendre en quoi nos comportements, nos modes de vie mais aussi de pensée, individuels ou sociaux, font le lit universel de nos souffrances. On peut alors comprendre en quoi la maladie est la signature indéniable d’une déchirure entre le corps et l’âme. On peut envisager combien, au-delà des questions de pollution et d’environnement, le non-respect du vivant, latent dans nos sociétés actuelles, conditionne une réponse, une facture particulièrement claire ; la maladie. L’écologie planétaire devient de ce fait indissociable de l’écologie individuelle et tout cela suppose un retour au respect de ce vivant, qu’il soit présent en nous ou en dehors de nous, dans tout ce qui nous entoure et dont nous nous nourrissons. Accepter cela et faire la paix en nous et avec la vie, devient le meilleur cicatrisant qui soit.
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